Au Bangladesh, ces petites lampes très puissantes sont assemblées sans aucun design. Une plaque montée de leds est directement collée sur la tranche d’une batterie de 9 x 3,5 x 2 cm. Soudées sur la face supérieure, un bouton pressoir et un petit trou pour le chargeur de Nokia que tout le monde a chez soi.
L’objet est génial pour étudier, ou cuisiner, pendant les coupures d’électricité. La batterie tient deux heures.
Des dizaines de ces lampes ont voyagé dans mes valises, vers le « musée » que devient la maison de mes parents.
Et sur Oman Air, l’extraterrestre blessé d’un film bangladais est revitalisé avec le modèle à trois leds !
Avant que Nokia ne devienne Microsoft, les gens voyageaient sans leur chargeur, sûrs d’en trouver chez leurs logeurs. Ces lampes ingénieuses étaient ainsi chargeables partout.
Sur le petit Nokia de base, la première intervention de la nouvelle entreprise a été de modifier la prise du chargeur, d’abandonner l’idée presque sociale du chargeur universel.
Alors aujourd’hui, l’extraterrestre blessé resterait au sol et ne pourrait plus offrir sa « machine a remonter le temps » aux gentils citadins qui lui ont porté assistance en retrouvant sa led light dans les herbes sèches…